Fédération postale 1900>1940

Publié le lundi 25 novembre 2024 à 18h07

Les différentes FÉDÉRATIONS POSTALES
Période allant de 1900 à 1940

Par Gilles Pichavant (IHS CGT Fapt)

Ce document est un document de travail, qui compile des informations diverses collectées dans la presse au fil des nos recherches ; il n’est donc pas exhaustif et donnera lieu à des mises à jour.
Version 2024
1° — La première fédération postale.
• La première fédération postale nait pendant les grandes grèves de 1909 — SOURCES : L’Action, 30 août 1909 — L’Humanité, 3 mai 1909, 6 septembre 1909 — Le Petit Moniteur Universel, 4 septembre 1909
• 1910 : 1er congrès de la Fédération postale, 12 décembre 1910. PANGRANI (Sous-agent), secrétaire général ; BORIE (Agents), secrétaire-adjoint ; JORIOZ (Ouvrier), trésorier ; siège social 28 rue serpentine à Paris, à l’Hôtel des sociétés savantes. — SOURCES : La Vie Ouvrière : 13 décembre 1910 — La Vie Ouvrière : 1er juillet 1910 — Le XIXe Siècle, 11 mars 1911 — L’Action, 14 décembre 1910 — L’Événement, 12 décembre 1910
• 1911 : triomphe de la Fédération postale aux élections professionnelles — SOURCES : La Petite République, 3 mai 1911 — La République Française, 4 mai 1911 — Le Petit Moniteur Universel, 7 mai 1911
• 1912 : ROUANNET secrétaire de la Fédération postale. — SOURCES : L’Aurore, 6 juillet 1912
• 1914 : En juillet la Fédération postale participe à une réunion internationale des postiers à Londres — SOURCES : Le Petit Provençal, 2 juillet 1914

2° — Les CONGRÈS ou Conseils nationaux de la 2e Fédération Postale.
• 1919. Congrès constitutif de la 2e Fédération postale, 27, 28, 29, 30 août 1919. Secrétaires provisoires DUTAILLY (ouvriers), DIGAT (sous-agents), MAURIN (agents). SOURCES : — La voix du Peuple, septembre 1919 — l’Humanité, 29 août 1919, 30 août 1919, 31 août 1919,
• 1919. Conseil national 2 octobre 1919. — l’Humanité, 2 octobre 1919
• 1920 (janvier). Conseil national, café du Globe, boulevard de Strasbourg, Paris, les 18 et 19 janvier 1920. Les Commissions paritaires. Le 19 janvier, L’Humanité titre son article en page 2 : « le Conseil national des PTT demande des commissions paritaires ». DUTAILLY, secrétaire fédéral, donne lecture du rapport moral. La rupture des relations avec l’administration avait été décidée au précédent congrès fédéral à la date butoir du 1er décembre 1919, tant que les revendications en matière de représentation paritaire au sein des « commission et comités [techniques ?] » n’a pas été obtenue. Les démarches faites en ce sens depuis le congrès fédéral n’ayant pas abouti sur ce point, la rupture avec l’administration fut mise en œuvre le 1er décembre 1919. Pour autant le rapport moral conclut que « les points les plus importants mis à l’ordre du jour du Congrès fédéral ont trouvé une solution satisfaisante. Traitements, repos hebdomadaire, frais de séjours, Fédération internationale sont déjà un fait accompli. En dehors des échelles de traitements qu’il nous reste encore à modifier, du paiement des heures supplémentaires, des frais de déplacement et des frais de mission, qu’il nous faut obtenir, une question très grave doit retenir notre attention : Le Sénat vient de refuser aux fonctionnaires le droit syndical ». Le débat a lieu essentiellement sur les commissions paritaires. Présidence de DELMAS (Agents), PEYROTTES (Hérault), VALTAT (Paris). Intervention de DIGAT et de ROUANET. BORDÈRES s’interroge pour savoir si l’on peut faire confiance à la Fédération. RAYNAUD (Paris) défend la Fédération en rappelant les conditions de la rupture avec l’administration, et signale qu’on ne doit pas confondre « collaboration et relation ». FARINET (Paris) critique la Fédération en constatant que « l’échéance pour l’obtention des commissions paritaires étant venue, la CE a été obligée d’agir ». Il trouve qu’elle l’a fait d’une manière trop impérative. « Il eût fallu reposer la question aux sections ». DIGAT constate qu’à la CE toutes les tendances étaient représentées, et que les délégués ont été d’accord pour demander la rupture. ROUANET, THEVET, HOURY, TOURNADRE, ROUX, et PEYROTTES interviennent dans le débat (sans que l’Humanité ne dise dans quel sens). DUTAILLY estime que les adhérents étaient plutôt favorables au maintien des relations avec l’administration, mais devant le peu de résultat obtenu, comprend que les militants veuillent s’en tenir à « la seule action syndicale ». LARTIGUE combat la collaboration et les relations. Un ordre du jour présenté par GAVET est adopté qui prend acte des décisions de la CE et lui marque sa confiance, mais décide d’examiner les différentes modalités pour la représentation paritaire dans les commissions. Après une discussion au cours de laquelle LARTIGUE, PEYROTTES, VALTAT, PROVOST, ROUANET, BORDÈRES, et FARINET « discutent en sens divers sur la composition des commissions techniques, des conseils de discipline, des conférences, etc. », plusieurs motions sont présentées ; Celle qui est adoptée dit » « la présidence sera réservée à un représentant de l’administration. Le président n’aura pas voix délibérative. L’égalité des voix au conseil de discipline et dans les commissions d’avancement sera un vote favorable à l’agent. Tous les organismes qui constituent la clientèle postale Chambre de commerce, délégués de la CGT, des coopératives, seront admis au sein des Conseil d’administration des comités techniques et régionaux ». — l’Humanité, 19 janvier1920, 19 janvier 1920 : 2e journée du Conseil national : Moyens et conditions de la reprise des relations avec l’administration ? Présidence : PROVOST (Agents). Plusieurs ordres du jour sont présentés par REYNAUD, DELPIT, ROUANET et FARINET. BORDÈRES demande la reprise immédiate des relations. REYNAUD se rallie à la motion de ROUANET. La motion de FARINET, qui propose une délégation de la CE auprès du ministre, pour obtenir de lui une simple promesse, permettant la reprise des relations, est repoussée. L’autre, de ROUANET, est votée à la quasi unanimité : « Une délégation ira présenter au ministre la demande d’étude de la parité par une commission, soit paritaire, soit composée par tiers par des représentants du parlement, de l’administration, et du personnel. En cas de refus, les relations restent suspendues et un congrès spécial est immédiatement réuni. En cas d’acceptation, elles seront immédiatement reprises ». Dutailly fait adopter une motion protestant contre l’administration qui n’a pas tenu ses promesses concernant les revendications des diverses catégories de personnel. L’après-midi, la séance est consacrée à la question des traitements. Plusieurs intervenants demandent l’intégration dans les salaires de l’indemnité de vie chère de 720 francs, obtenue pendant la guerre. Trois ordres du jour sont ensuite adoptés : Pour le droit syndical à toutes les catégories sans exception ; pour la nomination de commissions techniques basées sur le système paritaire ; contre l’intervention en Russie. Ce dernier ordre du jour « acclame le geste des dockers de Bordeaux se refusant à manutentionner les munitions à destinations des prétoriens Koltchak, Denikine et autres tsaristes en lutte contre leur propre pays » et appelle tous les adhérents de la Fédération postale « à répondre à l’appel de leur Comité exécutif, en conformité avec les décisions du Congrès de Lyon, lorsque la CGT fera appel à eux ». Le Bureau fédéral : Après avoir décidé que les appointements administratifs des secrétaires fédéraux leur seraient remplacés par les soins de l’organisation, le Conseil national des PTT a réélu les 3 secrétaires fédéraux : LARTIGUE (Agents), GRANGIER (employés), DUTAILLY (ouvriers). La Commission administrative a ensuite été constituée de la manière suivante : Agents : MAURIN, PROVOST, COLLIER, DELMAS, BONNAUD, ROUANET, GOURDEAUX ; Employés : VALTAT, CHAVAGNAT, BOUDET, FLORENTIN, BRU, CALVET, DIGAT ; ouvriers : CHAVE, FARINET, DELPY, VOISIN, ROUSSEAU, CAILLAT, TOURNADRE. La décision de créer un organe fédéral (Périodique), est renvoyée pour étude, avec avis favorable, à la CE. Le cas BORDÈRES : Le syndicat des employés des PTT (sous-agents) avait présenté la candidature de BORDÈRES. Celui-ci n’ayant pas été élu, CHAVAGNAT démissionne en signe de protestation. L’ordre du jour prévoyait la discussion du « cas BORDÈRES ». On lui reproche d’avoir attaqué le syndicat des agents dans un article du Cri Postal, à propos de la journée d’action du 21 juillet. Une commission a proposé un blâme, et son exclusion de la CE Fédérale. Dans la discussion ROUANET (secrétaire du syndicat agents) accuse BORDÈRES d’avoir accusé sans preuves. ROUANET est soutenu par DIGAT (employés), et plusieurs autres membres du Conseil national. PEYROTTES (Béziers)(employés), déclare au nom de quelques délégués de province, qu’ils ne répondront plus aux convocations de la Fédération tant que le syndicat n’aura pas statué. Une séance de nuit est décidée pour vider l’incident. La séance reprend à 21 h00, sous la présidence de MOINY. Avec DUTAILLY et FLOCHON (Rhône), les incidents de Lyon sont évoqués. BORDÈRES justifie son attitude dans les événements qui lui sont reproché. Il se défend d’avoir été instigateur de la grève de Lyon du 14 septembre 1919, qui fut d’après lui décidée et préparée par le personnel des PTT, désireux d’affirmer sa volonté d’obtenir le repos dominical. D’après lui les articles du Cri Postal ne faisait que répéter les propos qu’il avait tenus au congrès fédéral. Il dit avoir été inspiré par les protestations qui lui étaient parvenues contre la disproportion dans les améliorations obtenues par les agents et les sous-agents. Il avait la conviction que des démarches [du syndicat des agents] avaient eu lieu, et c’est pourquoi il avait écrit les articles incriminés, tout en reconnaissant qu’il ne pouvait pas fournir de preuve sur ces démarches. Il conclut en déclarant que le Conseil national avait fait une « gaffe » en l’évinçant. (SOURCE : L’Humanité, 20 janvier 1920.)
• 1920, 7 juin, Conseil national de la Fédération postale. Président de séance : GOURDEAUX. Rapport moral adopté à l’unanimité après les explications de LARTIGUE et DUTAILLY, secrétaires fédéraux. Le rapport financier est adopté. Discussion sur le statut des fonctionnaires, le projet de statut du ministère. Lecture d’une lettre du sous-secrétaire d’état demandant au syndicat des agents et à celui des employés de se dissoudre. Interventions de BORDÈRES, AYME, BAYLOT, VALTAT, LARTIGUES. Solidarité des ouvriers qui ne sont pas menacés, exprimée par FARINET. BAYLOT appelle à la résistance les 3 organisations de la Fédération. COMBES, secrétaire des agents, déclare que ses camarades sont décidés à la résistance. Idem BORDÈRES, pour les employés. PEYROTTES est pour la résistance à outrance. SCHMIDT apport l’appui unanime des alsaciens. Vote d’une révolution déclarant que la Fédération postale résistera par tous les moyens en son pouvoir à la tentative gouvernementale inspirée elle-même par les menées réactionnaires les plus avérées, de rejeter les PTT en dehors du droit commun. (L’Humanité, 8 juin 1920)
• 1921. Conseil national, 31 janvier et 1er février ; situation des personnels dans les régions dévastées, Alsace-Lorraine, violation du droit syndical, participation des agents aux commissions paritaire. L’Humanité, 1er février 1921, 2 février 1921.
• 1921. 2e congrès de la Fédération postale, 15, 16, 17, 18 juin 1921, salle de la Maison des syndicats, 33 rue de la Grange aux Belles à Paris. 350 délégués. Après le vote du syndicat des employés en faveur de l’internationale syndicale rouge, dite de Moscou, et celui de la conférence du syndicat des ouvriers des PTT pour l’internationale d’Amsterdam, quatre tendances se manifestèrent au sein du congrès de la fédération postale sur le sujet : majoritaire, minoritaire, centre-droit et centre gauche. Chaque tendance avait droit à 3 orateurs. PEYTAUD des ouvriers, intervenant pour les minoritaires, fit à sa façon un historique du mouvement ouvrier depuis août 1914 à mai-juin 1920. Il constata la carence du Comité confédéral tant au cours de la guerre, que pour la solution des problèmes économiques d’après guerre. Il accusa JOUHAUX d’avoir brisé la grève en 1919. Il constata le défaut d’éducation des masses et dit que les CSR aideront à l’éducation indispensable du monde ouvrier. LARTIGUES prit aussi la parole pour cette tendance. Il lança un appel aux CSR en faveur de l’unité, et en demandant aux minoritaires de ne pas insister sur l’adhésion immédiate à Moscou. BARTHES des agents, puis COMBES, secrétaire du syndicat des agents, DIGAT, secrétaire fédéral (employés), défendirent la thèse des majoritaires. DIGAT défendit sa « férocité de majoritaire ». La thèse de centre-Gauche fut défendue par Émile FARINET des ouvriers. Il critiqua aussi la tactique confédérale, et s’éleva avec énergie contre les exclusions. Il n’appartient pas aux CSR, et s’il a suivi avec sympathie pendant la guerre, les courants qui luttaient contre la boucherie mondiale il ne donne pas son adhésion à leur programme d’après guerre qu’elles veulent réaliser. Il estime qu’il n’y a pas eu en France de révolution possible, le Bloc national ayant été élu quelques mois après la guerre. Il ne se prononce pas sur l’adhésion à Moscou, mais trouve que plusieurs articles de l’internationale de Moscou prouvent la subordination du syndicalisme au parti communiste. La thèse de centre-droit est défendue par BAYLOT. Pour lui les CSR doivent être combattus, car ce sont des organismes pour l’internationale de Moscou. La motion des majoritaires, présentée par DIGAT, est votée. Elle déclare que le Congrès fédéral « est hostile à l’adhésion à l’internationale de Moscou ». — SOURCES : Le Peuple, 14 juin 1921, 16 juin 1921, 17 juin 1921, 18 juin 1921, 19 juin 1921. — L’Humanité, 16 juin 1921, 17 juin 1921, 18 juin 1921. — La Voix-du-Peuple, juillet 1921. — L’information sociale, 26 juin 1921
• 1921. Conseil fédéral national des PTT, 15 août 1921. Élection de COMBES (Agents) Secrétaire général), VALTAT (Employés) et CESSAT (ouvriers) secrétaires-adjoints. La CE est composée de CAILLON, COUDAT, LEMEL, GALFAD, BAYLOT, et BARTHES (Agents) ; HARRAULT, AUDIN, MUSSIER, FILIPPI, DEUJEAN, BOUDOT, et BOURGOIN (employés) ; DESCOMBES, BONNOT, PERPÈTE, PERROT, CATRAIN, PELTIER, et BRÉANT (ouvriers) — SOURCES : Le Peuple, 16 août 1921
• 1921, Conseil national des PTT, 20 novembre 1921. COMBES, fortement contesté suite à son vote de soutien à l’exclusion des cheminots au sein du CCN de la CGT. La motion AUDIN (unitaires) réunit 38 voix contre 39 à celle de COMBES, mais les confédérés minimisent se résultat car sans le vote des membres de la CE (« juge et partie »), la motion COMBES aurait eu 32 voix contre 24 à la motion AUDIN. Démission de VALTAT (employés) du poste de secrétaire-adjoint, remplacé par MUSSIER (Employés). — SOURCES : Le Peuple, 11 novembre 1921, 21 novembre 1921. — L’information sociale 10 novembre 1921 (« crise à la Fédération postale », article de Combes suite à son vote au CCN de la CGT)

3° — Les CONGRÈS et Conseils nationaux de la Fédération postale CONFÉDÉRÉE.
• 1922. 23 et 24 avril 1922, grande salle de la Bellevilloise. Le 23 avril, à la suite du départ des unitaires, les confédérés poursuivent le congrès l’après-midi, puis le lendemain matin. Le siège de la Fédération est transféré au 211 rue Lafayette. L’Humanité, 24 avril 1922. — Le Peuple, 24 avril 1922, 25 avril 1922
• 1922. 17 juillet, réunion du conseil national de la fédération, — SOURCES : Le Rappel, 18 juillet 1924
• 1922. 23 avril 1922, grande salle de la Bellevilloise. Congrès avorté. Séparation des deux tendances ; constat de divorce : deux syndicats (ouvriers et employés) sont adhérents à la CGTU ; un reste adhérent à la CGT (Agents). Une commission de liquidation est nommée. Séance levée à 10h00. Les confédérés poursuivirent le congrès l’après-midi, puis le lendemain matin. L’Humanité, 24 avril 1922. — Le Peuple, 24 avril 1922, 25 avril 1922
• 1923. 29 janvier 1923, Conseil national, salle du Globe, boulevard de Strasbourg à Paris. — La Voix du Peuple, mars-avril 1923
• 1923. Juin — Le Peuple, 6 juin 1923
• 1923. 26 octobre. Commission exécutive fédérale : élection du bureau de la Fédération postale. Secrétaire général, DIGAT ; Secrétaires-adjoints, CAILLON et FARINET ; Trésorier ; ANGÉLINGER ; Gérant du journal, BARTHE —SOURCES : La Lanterne, 29 octobre 1923 — Le Peuple, 8 octobre 1923.
• 1924. 8 mars 1924, conseil national de la Fédération postale confédérée dans une salle de l’Hôtel des sociétés savantes à Paris. SOURCES : Le Peuple, 9 mars 1924
• 1924. Conseil national de la Fédération postale confédérée, 10 juillet 1924, salle de l’Égalitaire, 17 rue Sambre-et-Meuse. — SOURCES : Le Peuple, 10 juillet 1924, p3 (ordre du jour), 11 juillet 1924, p3,
• 1924, 5 octobre 1924, conseil national de la fédération postale : — SOURCES, Le Peuple, 6 octobre 1924
• 1925. Comité national de la Fédération postale, à la salle de l’Union des coopérateurs, rue Sambre et Meuse, à Paris. — SOURCES : Le Peuple, 26 janvier 1925 — l’information sociale, 29 janvier 1925
• 1925. Conseil national de la Fédération postale. 19 et 20 juillet 1925, salle de l’Égalitaire, 17 rue Sambre-et-Meuse à Paris. La revendication de l’égalité Homme/femme pour les Dames employées des PTT, est remplacée par la parité avec les commis des PTT, les agents des contributions indirectes, les dames-employées et les institutrices, dans un contexte où les budgets votés ne le permettent pas. Motion du Conseil nationale se terminant par une menace de grève générale des PTT. — Le Peuple. 20 juillet 1925, 21 juillet 1925
• 1926. Congrès de la Fédération postale, du 7 au 9 mai 1926, au Palais d’Orléans (à Paris ?). — Le Peuple, 8 mai 1926, p1, 8 mai 1926, p3, 9 mai 1926, p1, 9 mai 1926, p3. — Le Quotidien, 9 mai 1926. — La Voix du Peuple, mai-juin 1926 (PV). — Paris Soir, 10 mai 1926. — L’Œuvre, 8 mai 1926
• 1927. Conseil national de la Fédération postale, salle de l’Union des syndicats confédérés de la région parisienne, 94 bd Auguste-Blanqui. 24 octobre 1927 — Paris-Soir. 26 octobre 1927. — La Voix du Peuple, octobre 1927
• 1928. Conseil national, 19 février 1928, salle de l’artisanat, 30 rue des Vinaigriers. Le Populaire, 19 février 1928.— Paris-Soir, 19 février 1928 (conditions de travail dans un central téléphonique)
• 1928. Congrès de la Fédération postale, 24, 25, mai 1928, salle de l’Union des syndicats, de la région parisienne, 94 boulevard Auguste-Blanqui à Paris Sources — Le Peuple, 25 mai 1928, 26 mai 1928, 27 mai 1928, — Le Midi syndicaliste, juin 1928 — Le Populaire, 25 mai 1928
• 1928. Conseil national de la Fédération postale. 7 aout 1928, — La Dépêche de Brest, 7 août 1928
• 1928. Conseil national de la Fédération postale, 27 et 28 octobre, salle Chaptal, rue Chaptal à Paris. — Ordre du Jour, 1- Traitement, 2-Loi Dessein, 3- Revendications des receveurs et receveurs distributeurs, 4- Questions diverses. — Le Peuple, 27 octobre 1928, 28 octobre 1928, 29 octobre 1928
• 1929. 23 et 24 octobre. Conseil national de la Fédération postale. Vote d’une résolution concernant la création d’un ministère des PTT. — La Voix du Peuple, octobre 1929
• 1930. Conseil national de la Fédération postale. Dimanche 2 mars 1930, 97 Boulevard Blanqui. La demande d’un congrès extraordinaire de la fédération par le syndicat des agents et celui des employés, a été repoussée. — L’Œuvre, 4 mars 1930. — La Voix du Peuple, mars 1930
• 1930. Conseil national de la Fédération postale. 4 août 1930. Le Peuple, 5 août 1930
• 1931. Comité fédéral. — La Voix du Peuple, mars 1931
• 1933. Conseil national, 15 janvier à la Bourse du Travail de Paris ; l’après-midi il se réunit dans une salle de la Ligue des droits de l’Homme, rue Jean Dolent. — Le Peuple, 13 janvier 1933, 16 janvier 1933, p1, 16 janvier 1933, p3.
• 1933. Conseil national, 30 septembre, 1er octobre 1933. — Le Peuple, 2 octobre 1933
• 1934. Janvier. Répertoire administratif de la fédération. — La Voix du Peuple. Janvier 1934
• 1934. 7e Congrès de la Fédération postale, 4 au 7 juin 1934, à la salle des fêtes du Petit-Journal. 300 délégués ; officiellement 40 000 membres ; 47 518 mandats pour le rapport moral, 2973 contre, et 231 abstentions. Cependant au cours de ce congrès (le 5 juin), par 25623 mandats, contre 21064 mandats et 1777 abstentions, soit une faible majorité, le congrès décida de renvoyer la question du syndicat départemental unique, à une commission spéciale chargée de l’étude des statuts. Lors de la séance de clôture il fut finalement décidé le maintien du statut quo sur le sujet [c'est-à-dire un enterrement du projet, qui revenait périodiquement à l’ordre du jour depuis 1919]. La résolution sur l’orientation fut adoptée difficilement, malgré l’amputation de deux passages, à la demande du bureau fédéral : le premier décidant le retrait des délégués du personnel au conseil supérieur des PTT, le second préconisant la limitation de la durée du mandat des « fonctionnaires syndicaux ». Le texte initial obtint « un nombre important de suffrages », d’après Le Peuple (7 juin 1934, page 4), défendu par THÉRON et MATHÉ. Le congrès fut marqué par la montée d’une forte contestation interne, et la montée de critiques nombreuses sur l’attitude de la CGT et de la Fédération dans la période précédant le congrès. Rappelons que celle-ci a été marquée par le coup de force d’extrême droite du 6 février, suivi de la riposte unitaire du 12 février. Par la suite le gouvernement s’attaquait aux fonctionnaires des PTT par décret-loi. Et enfin, c’était l’annonce de licenciements chez les ouvriers de main d’œuvre ainsi que chez les dames-employées. — SOURCES : Le Peuple, 5 juin 1934, 6 juin 1934, 7 juin 1934, 8 juin 1934, p4
• 1934. Conseil national, 9 septembre 1934. — Le Peuple, 10 septembre 1934
• 1935. Conseil national, 24 mai 1935. — Le Peuple, 25 mai 1935

4° — Les CONGRÈS et Conseil nationaux de la Fédération postale UNITAIRE (FPU-CGTU)
• 1921 : Appel à tous les camarades de la Fédération postale, ouvriers, employés agents à participer au Congrès [interprofessionnel] unitaire, les 21, 22, et 23 décembre 1921. Adresser les mandats à PELLETIER (Ouvriers), LE GOFFIC (Employés), MOINY (Agents) — Sources : l’Humanité, 18 décembre 1921
• 1922. Motion constitutive de la FPU. 23 avril 1922. Réunion à 14h30 salle de l’Avenue Mathurin Moreau. Vote d’une résolution proposé par LARTIGUE, qui constitue la Fédération postale unitaire, qui d’ici à 6 mois, doit se transformer en syndicat unique par décision du Conseil national. Une commission de huit membres est constituée pour discuter des statues du syndicat unique. Secrétaire général : LARTIGUE ; Secrétaires adjoints : PELTIER, HARRAULT ; Trésorier : DUBOIS. — L’Humanité, 24 avril 1922, 25 avril 1922
• 1923, conseil national, 22, et 23 janvier 1923. Réuni salle de la maison des syndicats, avenue Mathurin-Moreau. Le 22 janvier, « un ordre du jour de protestation au sujet des sanctions prises contre les travailleurs des PTT, à la suite des événements du 29 août 1922, est adopté. Lecture est donnée du citoyen SUBRA qui ne pourra pas assister au meeting organisé pour le soir même » (voir l’Humanité, 23 janvier 1923, page 1 et 2). L’attitude « courageuse » de la fédération lors des événements du 29 août est approuvée, et un ordre du jour voté en ce sens. Le Syndicat unique. Examen des articles du projet de statut. L’article 20 donne lieu à un échange de vues animés : « Les syndiqués exerçant une fonction syndicale ne pourront faire acte de candidature politique. Le dépôt de candidatures entraîne de plein droit la déchéance des fonctions syndicales. Ces dispositions s’étendent aux membres de la CE. Le cas avait été soulevé à l’avant-dernier congrès [1921] par CESSAT. On voulait éviter que les adhérents fassent de leur fonction syndicale ou fédérale un tremplin pour leur activité politique, tel le cas de FARINET [Confédéré] dans le 14e arrondissement. À une motion présentée par DUBREUILH ainsi conçue : « La section de la Seine demande que les membres de la CE s’engagent à ne faire aucun acte de candidature pendant l’accomplissement de leur mandat », AUDIN ajoutait : « la même mesure s’applique aux syndiqués ayant une fonction rétribuée dans un parti politique ». Mais c’est le texte du projet des statuts qui finalement fut adopté sans modifications. » Le 23 janvier, La discussion des statuts du syndicat unique qui devait être appliqué le 1er avril suivant se poursuit. L’article se rapportant à la création des sections locales « donna lieu à d’assez vives discussions. Le point de vue de la commission fut adopté mais à condition que ces sections soient créées avec prudence, afin de ne pas éparpiller les forces syndicales ». L’après midi fût discuté la question des organes corporatifs. « L’organe du syndicat unique sera Le travailleur des PTT ». « Les ouvriers demandaient qu’un numéro du Syndicat unique, et un de PTT paraissent encore avant le 1er avril. C’est leur point de vue qui l’a emporté. Les adhérents connaîtront ainsi par le détail les décisions prises dans les conseils d’administration de chaque section ». RETRAITE : « il s’agissait de se prononcer sur les deux projets en présence, celui de M. TAURINE, et celui de M. LUGOL. Le premier accordait quelques satisfactions aux ouvriers, mai ne contenait pas dans l’ensemble les avantages du projet LUGOL. C’est d’ailleurs ce dernier qui fut adopté par le Cartel des fédérations de fonctionnaires. La FPU admettait également le projet JUGOL, mais en posant les conditions suivantes : l’extension de l’article 1er aux ouvriers, élévation du taux minimum du salaire de base, la retraite pour tous à 55 ans. C’est à ce point de vue que se range le Conseil national. Front unique et unité : « Pour clôturer le débat du Conseil national, une discussion a eu lieu sur la question de l’unité et du Front unique. En ce qui concerne le front unique, l’opinion de l’assemblée se divisa. Le Camarade Raynaud montra que la tactique du front unique était, et n’était que cela, le remède à la situation présente : La reconstitution de l’unité n’étant pas possible immédiatement. Les camarades PELTIER et MOINY défendirent la position de la majorité de la CE, hostile à la tactique préconisée par RAYNAUD. Le camarade PEYROTTE défendit une position intermédiaire. Finalement dans une certaine confusion », dans le cadre du vote négatif sur une motion, le Conseil national « rejeta le front unique : pour 14, contre 27. Mais tout le monde se mit d’accord sur la nécessité de reconstituer l’unité syndicale par la création d’une CGT unique. L’unanimité se fit sur une proposition de la CE qui réclame la convocation d’un Congrès Unitaire, auquel participerait toutes les organisations sans distinction et où la classe ouvrière du pays se donnerait l’orientation qu’elle voudrait et les chefs de son choix ». (…) L’adhésion à l’ISR : « Le conseil national ratifia l’adhésion de la CGT [U] à l’internationale Syndicale Rouge » Voir le texte de la résolution dans l’Humanité du 26 janvier. « la 2e partie de la résolution fut votée par 24 voix contre 12, ces derniers étant celles des camarades partisans de l’adhésion sans réserve ». Le compte rendu dans l’Humanité se termine par un commentaire estimant que les craintes exprimées dans la motion sur le risque que l’ISR entraine la CGTU sur des actions qu’elle n’aurait pas décidé sont chimérique. Il estime que « le Conseil national a fait fausse route en adoptant la même position que DIGAT [confédérés] qui lui aussi condamne le Front unique, pour d’autres raisons bien entendu. La reconstitution de l’unité est-elle immédiatement possible ? Non, pas immédiatement, et RAYNAUD l’a bien souligné. Et la tactique du Front unique ne peut que servir à rapprocher le moment où la reconstitution de l’unité deviendra passible ». — Sources : l’Humanité, 23 janvier 1923, col 3 ; 25 janvier 1923, 26 janvier 1923
• 1923, Conseil national, 14 octobre 1923. — L’Humanité, 14 octobre 1923, 16 octobre 1923
• 1924. Conseil national, 20 janvier 1924. — L’Humanité, 20 janvier 1924, 21 janvier 1924, 22 janvier 1924,
• 1924 : série d’articles éclairant les tensions à la veille du congrès fédéral, entre les tendances au sein de la FPU : L’Humanité, 19 avril 1924
• 1924, 1er Congrès de la FPU, 24, 25, 26, 27 avril 1924, à la Grange-aux-Belles à Paris. 200 délégués. — La vie syndicale, bulletin mensuel de la CGTU, Juin 1924. — L’Humanité, 14 avril 1924, 19 avril 1924, 23 avril 1924, 25 avril 1924, 27 avril 1924, 28 avril 1924 — Le Peuple. 25 avril 1924 , 26 avril 1924, 27 avril 1924, 28 avril 1924 — Le Libertaire, 26 avril 1924, 27 avril 1924, 28 avril 1924
• 1924. DELPY remplace LARTIGUE au poste de secrétaire général de la FPU — « Dans les fédérations, Travailleurs des PTT unitaires ; La Fédération nationale unitaire des travailleurs des PTT, à la suite de son congrès, a renouvelé son bureau de la manière suivante : Secrétaire général, DELPY ; secrétaires adjoints, TAILLARD et BOISSEAU. Trésorier LESTRADE ; Trésorier adjoint, ROUX. — L’Humanité, 10 mai 1924.
• 1925. Conseil national de la Fédération postale unitaire 18 et 19 octobre 1925, à la Bourse du travail de Paris. — L’Humanité, 19 octobre 1925, 20 octobre 1925 — La Révolution prolétarienne [Les faits du mois], novembre 1925
• 1926, 2e Congrès de la FPU. , 19, 20, 21, 22, 23 mai. — SOURCES : L’Humanité, 20 mai 1926, 21 mai 1926, 22 mai 1926, 23 mai 1926, 24 mai 1926
• 1927, Conseil national, 6 mai — l’Humanité, 7 mai 1927
• 1930. Congrès de la FPU, 29 mai 1930. — L’Humanité, 28 mai 1930, 29 mai 1930, 30 mai 1930, 31 mai 1930, 1er juin 1930, 2 juin 1930.
• 1931. Conseil national, 15 novembre 1931. — L’Humanité, 16 novembre 1931, 17 novembre 1931
• 1932. 5e Congrès de la Fédération postale unitaire, 20, 21 mars (dimanche), 22, 23 mars 1932, 33 rue de la Grange aux Belles à Paris. Composition du congrès : 132 délégués, plus 35 membres de la CE fédérale. — L’Humanité, 21 mars 1932, 22 mars 1932, 23 mars 1932, 24 mars 1932.
• 1934, 6e congrès de la FPU, 7, 8, 9 avril 1934 — L’Humanité, 10 avril 1934

5° — Les Fédération des JEUNESSES SYNDICALISTES :
• 1923 : JEUNESSES NATIONALES DES PTT ou JEUNESSES SYNDICALISTES DES PTT : rapport dans le conseil national de la FPU ; — Sources L’Humanité, 16 octobre 1923
• 1926 : Congrès des JEUNESSES SYNDICALISTES, 19, 20, 21, 22 mai. — SOURCES : L’Humanité : 21 mai 1926, 22 mai 1926, 23 mai 1926

6°— Les CONGRÈS et Conseil nationaux de la Fédération postale RÉUNIFIÉE.
• 1935. Congrès de réunification, salle de la Maison des syndicats, 33 rue de la Grange aux Belles à Paris, les 10, 11, et 14 décembre 1935. (les 12 et 13, le congrès est suspendu pour permettre la réunion des congrès de fusions dans les syndicats nationaux). Le 10 décembre 1935, à l’ouverture du congrès, BONTEMPS, de la fédération postale unitaire, annonça que DELMAS (confédéré), MAGAL (technicien), PLAS (autonome), QUINCEY (Manipulant), et MAGOT (unitaire) présideraient à tour de rôle l’une des séances du congrès. DELMAS présida ensuite la première séance. DUHAU, FOURNIER, GODARD, MURATET, FLEURY, BONTEMPS, Adèle LECOCQ, FARCY, DERGUIN et MAZÉ, furent élu membre de la Commission des Mandat. La Fédération réunifiée comptait à l’ouverture du congrès, 65 180 adhérents, dont 52 000 ex-confédérés, 8000 ex-unitaires, 1800 techniciens autonomes, 1750 employés autonomes, 1630 agents spécialisés autonomes. — SOURCES : Le Peuple, 10 décembre 1935, 11 décembre 1935, p1, 11 décembre 1935, p6, 12 décembre 1935, — L’Humanité, 12 décembre 1935
• 1936. Conseil national, 16 et 17 mai 1936. L’Humanité, 18 mai 1936
• 1936. Conseil fédéral, Palais de la Mutualité, 20, 21 octobre 1936. L’Humanité, 22 octobre 1936, 23 octobre 1936
• 1937. Conseil national. 21 et 22 octobre 1937. Sources : L’Humanité, 22 octobre 1937. — Le Peuple, 23 octobre 1937
• 1938. Congrès de la Fédération. 8, 9, 10, 11 mai 1938, dans la grande salle du casino des fleurs à Vichy. Vote de la création des syndicats départementaux uniques aux 3 catégories, par 553 voix contre 443— SOURCES Le Peuple, 9 mai 1938, p1, et page 6, 10 mai 1938, p1, et page 6, 11 mai 1938 page 1, et Page 6 , 12 mai 1938
• 1938. Conseil national, 26 octobre 1938, maison de la mutualité. — L’œuvre, 17 octobre 1938, 18 octobre 1938
• 1946. Conseil national de la Fédération postale, SOURCES : Le Peuple, 4 mai 1946